TP 2.2.2. Communication intraspécifique et sélection naturelle
Article mis en ligne le 29 avril 2024

par F. Touihrat

 Ressources

Le logiciel Audacity est téléchargeable gratuitement, et légalement :

Toutes les versions existantes sont disponibles sur https://audacity.fr/

Les enregistrements sont dans ce fichier zip. Il faut le décompresser pour récupérer les trois fichiers sons.

Certain⋅e⋅s me faisant part de difficultés à décompresser le fichier des enregistrements, voici les fichiers séparés :

 Activité 1 - Observation de la diversité des formes de communication

Principales informations attendues dans vos paragraphes argumentés.

DocumentEspèceMode de communicationÉmetteurRécepteurIntérêt
1 p. 120 Bombyx du Mûrier Phéromones Femelle Mâle Accouplement
1 p. 118 Abeille domestique Signal visuel Exploratrice Butineuses Recherche de nourriture
2A p. 119 Suricate Signal sonore Sentinelle Tous les individus du groupe Échapper aux prédateurs
2B p. 119 Fourmi écussonnée Phéromones N’importe quelle fourmi Toutes les autres Échapper au danger

 Activité 2 - Relation entre communication et spéciation

 Étape 1

Votre proposition pouvait porter sur la comparaison des chants des trois populations de Pouillot.

 Étapes 2 et 3

Population B
Espèce occidentale
Population A
Espèce ancestrale
Population C
Espèce orientale
Motif répété dans le chant
PNG - 6.3 kio
PNG - 9.8 kio
PNG - 14.9 kio

 Étape 4

On constate, à partir des enregistrements, ou des sonogrammes, que les trois populations présentent des chants différents : les motifs répétés sont différents.

Or, d’après le document 3 p. 125, on sait que

  • les populations A et B sont interfécondes
  • les populations A et C sont interfécondes
  • les populations B et C ne sont pas interfécondes

D’après la définition d’Ernst Mayr, on devrait donc conclure que

  • les populations A et B appartiennent à la même espèce
  • les populations A et C appartiennent à la même espèce
  • les populations B et C n’appartiennent pas à la même espèce

Comment cela est-il possible ?

On peut expliquer ce paradoxe apparent en observant attentivement les motifs répétés dans les trois chants :

  • les chants de A et B sont suffisamment proches pour que les individus de ces deux populations se reconnaissent et se reproduisent
  • les chants de A et C sont suffisamment proches pour que les individus de ces deux populations se reconnaissent et se reproduisent
  • les chants de B et C sont trop différents pour que les individus de ces deux populations se reconnaissent et se reproduisent

Le phénomène constaté sur ces trois populations est la spéciation : les populations B et C, trop isolées pour se rencontrer au début de leur déplacement, ont évolué séparément. Aujourd’hui, les différences sont trop importantes pour que, alors même qu’elles se rencontrent à nouveau au nord de l’Himalaya, elles puissent encore se reproduire. ce sont donc deux espèces différentes que l’on observe.